L'été se termine...
Entre deux typhons la température est idéale, on peut enfin bouger le petit doigt sans suer 15 litres.
L'automne et son feu d'artifice végétal ne sont pas encore arrivés, mais la course du soleil a déjà changé, et même en plein après midi les lumières soulignent les volumes...
Une journée idéale pour aller se promener au cimetière.
Les cimetières japonais sont bien différents de ceux que l'on trouve en Europe. Ici, point de couronnes de fleurs ni de grosses tombes massives. On trouve en revanche des centaines d'encensoirs au pied de petites stèles sculptées.
De grands cure-dents géants gravés semblent arborer les épitaphes...
"A Bébert, de la part du Club de pétanque de Mouy. Tu seras toujours notre cochonnet." |
A l'abri des arbres de Gotoku-ji, le repos éternel porte bien son nom.
Dans les allées l'ombre et la lumière se disputent l'espace, nous rappelant que
"la vie n'est qu'une étincelle entre deux néants"
(Nietzsche? Shopenauer? Ah ben je suis plus sûre...)
(Nietzsche? Shopenauer? Ah ben je suis plus sûre...)
Et pendant que la vie jaillit d'une statue...
...une gravure médite (ou fait la sieste?)
Ma promenade se poursuit au milieu des silhouettes végétales...
et minérales.
On oublie vite que l'on se trouve au centre de la plus grande mégalopole du monde, non?
En fait je pensais aller vous dessiner tout ça, mais... comment vous dire? J'ai bien senti que je ne pouvais pas rivaliser sur ce coup là.
Mais comme il fait moins chaud je vais pouvoir m'y remettre, finis les élans lyriques, bientôt le retour des blagounettes pouêt-pouêt!!
verri biutiful. Chloé
RépondreSupprimerOuah :D mais quelle lumière c'est sublime !!
RépondreSupprimerC'est vraiment top! Bon par contre cela ressemble bien plus à des bâtons de glace qu'à des cure dents... mais tout est une question de référentiel!
RépondreSupprimerAh oui, c'est ça, des bâtons de glace !!!
RépondreSupprimerJe me disais bien que "cure dents" c'était pas le top... mais depuis que j'apprends le japonais tout en parlant anglais et en pensant français, j'avoue que parfois je ne trouve plus mes mots...